Un voyage spatio-temporel à l’Atomium
En 2018, l’Atomium de Bruxelles fêtait ses 60 ans. Pour l’occasion, de nombreux évènements ont été organisés. Parmi ces manifestations, une installation numérique a connu un tel succès qu’elle a été prolongée jusqu’au 1 septembre 2019. L’occasion, si ce n’est pas déjà fait, de découvrir ce monument atypique construit en 1958.
Un bâtiment qui devait durer 6 mois…
Construit pour l’Expo Universelle de 1958, l’Atomium devait rester en place 6 mois et être détruit. Un peu comme la Tour Eiffel en somme. 60 ans plus tard, il est toujours debout et est devenu, au même titre que le Manneken Pis ou la Grand Place, un des symboles de la capitale Belge. Il faut dire que la structure, à mi chemin entre l’architecture et la sculpture est pour le moins surprenante. Sociologiquement intéressante aussi. En effet, l’Atomium est une photographie de la vision qu’on avait du futur à la fin des années 1950. Un futur fantasmé, fortement inspiré des célèbres dessinateurs de BD qu’abritait Bruxelles. Un futur à la Edgar P Jakobs. L’Atomium est un OVNI dans le paysage Bruxellois mais aussi un symbole de l’utopie futuriste des années 50.
60 ans et toujours aussi présent !
60 ans ça se fête ! Et les gestionnaires de la structure n’ont pas lésiné sur les moyens. Pour rappeler le coté futuriste de l’Atomium, une exposition numérique, un parcours d’une dizaine de minute à travers un environnement sonore et lumineux a été pensé et mis en place. Le visiteur embarque pour un voyage sensoriel et onirique hors du commun. Musique électronique, jeux de lumière et sons placent le visiteur dans un environnement digne des meilleurs films de SF. On pourrait se croire dans Blade Runner ! Une voix off, lancinante, récite une sorte de mantra qui accompagne le visiteur dans son parcours.
L’installation dure 7 minutes mais est pensée pour pouvoir être faite à l’infini. Une sorte de faille spatio-temporelle qui s’ouvre et ne se referme pas. Entrer dans la boucle, c’est sortir du temps, entrer dans un univers sur lequel le Temps n’a pas de prise. Un voyage sur les traces de l’Univers, entre infiniment grand et infiniment petit. Un voyage qui vous ne laissera pas indifférent !